Lorient. Le lycée Saint-Louis joue la carte de l’Europe
Du 13 au 16 novembre, le lycée Saint-Louis a reçu une délégation de deux professeurs allemands, espagnols et estoniens. La langue de travail est l’anglais.
Le lycée Saint-Louis de Lorient est partie prenante du projet « Erasmus + » financé par l’Union européenne, de concert avec trois autres lycées allemand, espagnol et estonien. Programmé sur deux ans, de septembre 2018 à juin 2020, le projet a pour thème, cette année, la santé et le bien-être des jeunes, sous le libellé « Mind Matters ».
Quatorze élèves de seconde y participent.
Les professeurs se forment
Du 13 au 16 novembre, une délégation de deux professeurs de chaque pays est venue à Lorient. Lors de cette semaine destinée à la formation des professeurs, ils ont travaillé en anglais. Romain Basters, prof au lycée Saint-Louis, a dispensé une formation sur le programme d’éducation émotionnelle et sociale, actuellement mis en œuvre dans certaines classes du lycée Saint-Louis.
Les professeurs se sont formés aux logiciels indispensables. Une enseignante estonienne a présenté WordPress. Un prof allemand a expliqué Etwinning, la plate-forme de travail destinée aux projets « Erasmus + ». La délégation espagnole était responsable de Kahoot (quizz interactifs sur Internet). Les profs français, eux, ont présenté Canva (conception d’affiches et d’un livre numérique), Genial-ly (images intreractives) et Gform (sondages sur internet).
De l’Espagne à la France, via l’Allemagne et l’Estonie
Les professeurs ont également finalisé l’organisation du projet en planifiant les activités prévues sur les deux années. La première rencontre avec les élèves se déroulera à Grenade (Espagne) en mars 2019. Les élèves de chaque pays vont préparer trois logos et le meilleur sera utilisé pour le projet. Ils vont également mettre en œuvre une recherche documentaire. Ce travail sera partagé à Grenade et leur servira à réaliser une exposition sur les causes et les conséquences du stress. Les affiches réalisées seront présentées dans un livre numérique qui sera complété au fur et à mesure des réunions.
La deuxième rencontre est prévue à Kiel (Allemagne) en mai 2019. À cette occasion, ils analyseront les résultats d’un sondage sur le stress des élèves, enrichi par l’analyse du rôle joué par les médias, en particulier les réseaux sociaux. En mars 2020, enfin, les élèves se retrouveront en Estonie pour partager des solutions sur les moyens de lutter contre le stress. Ce travail permettra d’enrichir le livre numérique. La dernière réunion de travail se déroulera en France en mai 2020. L’accent sera mis sur les sources de stress à l’école et les moyens possibles pour le réduire.
Le Télégramme – Publié le 22 novembre 2018